En Afrique subsaharienne, les effets du changement climatique et la dégradation des ressources naturelles sont déjà perceptibles dans les systèmes de production, fortement tributaires de la variabilité croissante des conditions climatiques (sécheresse, chaleur et inondations etc.). La détérioration progressive et la surexploitation des ressources naturelles dues aux pratiques agricoles non durables rendent les agriculteurs plus vulnérables aux effets du changement climatique. Les préjudices économiques engendrés par ces pratiques non conventionnelles mettent à mal la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales pauvres ainsi que leurs moyens de subsistance.

Afin de réduire l’insécurité alimentaire et la pauvreté, le secteur primaire (agriculture, élevage, foresterie, pêches) doit se transformer pour pouvoir nourrir une population mondiale croissante. Ce processus doit inclure le renforcement de la résilience des communautés rurales pauvres aux chocs et l’amélioration de leurs capacités d’adaptation à la variabilité accrue et aux changements à évolution lente. D’où la nécessité d’une agriculture climato-intelligente à même d’intégrer les enjeux relatifs à la sécurité alimentaire, au développement, à l’adaptation au changement climatique et à son atténuation, qui sont étroitement liés.

Consciente de l’ampleur des effets du changement climatique sur les petits agriculteurs, les éleveurs transhumants, les pêcheurs artisanaux et les petits exploitants forestiers, la FRAO accompagnera ces acteurs vulnérables à travers des mesures d’adaptation et de résilience centrées sur la promotion de l’agriculturale intelligente.